C’était le 22 octobre dernier, le TRIBU-TE Show et son panel de stars internationales ont transporté le public. Retour sur l’événement artistique de l’année.
Le TRIBU-TE Show constituait la troisième partie du Hair Congress, cette journée qui célèbre la coiffure artistique sous toutes ses facettes. Après le prestige de la Haute Coiffure Française, les académies les plus pointues du Community Hair Show, TRIBU-TE et son partenaire exclusif pour l’événement Redken ont mis le feu en présentant cinq talents incroyables, parmi les meilleurs de la scène artistique mondiale !
Crédits photos : François Loock
De la technique et de l’avant-garde au TRIBU-TE Show
Danilo Giangreco, coiffeur italien multirécompensé et établi à Londres, a ouvert la scène avec deux mannequins aux constructions capillaires folles. Il a montré sur un premier look d’avant-garde sa technique de coupe rythmée et précise. Le second modèle nous a hypnotisés avec sa ponytail aux couleurs automnales vibrantes.
Du jamais vu en matière d’innovation
Emmanuel Esteban a assuré la suite en misant à fond sur l’innovation et la technologie. Il était accompagné de deux acolytes brillants : Enrica Russo, gagnante des British Hairdressing Awards dans la catégorie Avant-Garde, et Edoardo Colasanti, membre de l’équipe artistique Trevor Sorbie. Après avoir présenté leurs constructions futuristes étonnantes, ils ont reproduit la prouesse technologique vue lors du défilé Anrealage. À l’aide de rayons UV, le trio a fait apparaître sur ses créations capillaires un arc-en-ciel de couleurs qui a captivé la salle des Folies Bergère. Un moment hors du temps.
Élégance et beauté
Frédéric Pavard pour Alexandre de Paris a réinterprété tout l’art du chignon et des attaches en s’inspirant de cultures ethniques. Il a présenté deux modèles spectaculaires, emblématiques d’un savoir-faire qui fait la renommée de la France. Des accessoires dorés ont apporté une touche royale à ces déesses sorties d’une mythologie fantasmée.
Un retour dans l’Antiquité romaine
Giuseppe Stelitano, Creative Director chez Trevor Sorbie a rendu hommage à son patrimoine culturel en puisant dans l’antiquité romaine. Une Vénus sortie tout droit d’un tableau de Botticelli nous a complètement ensorcelés. Côté stylisme, on valide sans hésitation la référence à Schiaparelli qui a remis sur le devant de la scène les bustiers dorés et sculpturaux qui épousent le corps.
Du grand spectacle !
Christophe Gaillet nous a offert le dernier show de cette soirée extraordinaire. Une fois de plus, il nous a emmenés dans son univers foisonnant et artistique. Le doré était c’est sûr la couleur de cette scène pour nous éblouir. Les mannequins sont devenus ses muses modulables à l’infini pour mieux nous emporter dans un tourbillon de paillettes et de magie.
