Après une année 2020 qui a été difficile pour l’industrie de la coiffure comme pour bien d’autres, vient le moment de faire le point. L’Unec vient de sortir son rapport 2021. On en a extrait pour vous quelques chiffres clés. Un état des lieux qui vous permet de vous positionner.
La coiffure est le 2e secteur de l’artisanat et continue de se développer. Fin 2021, on compte 100 110 établissements, soit une hausse de 2% par rapport à 2020.
La progression dans la création d’entreprises est palpable en zones urbaines mais reste en perte de vitesse surtout dans les communes rurales.
Le secteur de la coiffure à domicile continue également de prendre son essor. Ses activités représentent 28 % du secteur en nombre d’activités.
La coiffure est le secteur dont la part des micro-entrepreneurs économiquement actifs est la plus importante et continue d’augmenter.
Le chiffre d’affaires
Le chiffre d’affaires sans surprise a augmenté de 30 % par rapport à 2020, avec la reprise de l’activité économique. En 2020, il avait chuté de 20 % par rapport à 2019.
En 2021, la fiche moyenne a été de 45,69 € pour les femmes et de 23,86 € pour les hommes.
La revente représente que 11,81 % du CA. En moyenne, un salon reçoit 6,13 visiteurs par jour avec en très grande majorité une coupe.
La fermeture des salons
En 2020, on comptabilise 5 360 fermetures d’établissements. Ce nombre diminue de 20 % par rapport à l’année précédente. Cette baisse en 2020 peut également être liée aux mesures de soutien aux entreprises mises en place en raison du contexte sanitaire.
Le point sur la formation
Deuxième secteur de l’artisanat formant des apprentis en CFA, la coiffure a perdu 22% de ses effectifs en formation depuis 2007/08. Le nombre d’apprentis s’est stabilisé et augmente de nouveau en 2020-2021.
Au niveau de la formation par la voie scolaire, la coiffure a perdu plus de 50 % des effectifs en formation depuis 2008/09. La baisse se poursuit en 2021 même si elle semble se stabiliser. À l’inverse, le Bac Pro Métiers de la coiffure qui a été créé en 2020 poursuit son développement.
L’accès à l’emploi est plus élevé pour les diplômés du BP Coiffure qu’elle ne l’est pour les détenteurs d’un CAP : plus de 2 ex-apprentis sur 3 ayant obtenu le BP sont en emploi 6 mois après.
Un rapport encourageant pour la profession à l’horizon 2023 !