Le Centre Pompidou présente la première rétrospective jamais organisée en France de l’artiste Georgia O’Keeffe : l’une des grandes figures de l’art nord-américain au XXe siècle. À découvrir jusqu’au 6 décembre 2021.
L’exposition propose un parcours fluide et complet de l’œuvre de Georgia O’Keeffe, Calamity Jane moderne, éteinte à l’âge de 98 ans. On voyage depuis ses premiers vertiges cosmiques jusqu’au Nouveau-Mexique, là où elle s’établit définitivement dans les années 30. Dans ce déambulement thématique et chronologique, coup de cœur pour la vibration et les couleurs de ses peintures abstraites et végétales.
L’abstraction
« J’ai découvert que je pouvais dire avec des formes et des couleurs ce que je ne pouvais exprimer autrement – des choses pour lesquelles je n’ai aucun mot. »
Dans ses peintures de 1919, Georgia O’Keeffe cherche à créer des équivalents visuels de la musique. Les couleurs pures et les contours fluides évoquent une mélodie tant intérieure qu’extérieure. Elle rejoint les préoccupations de Francis Picabia avec ses peintures à l’abstraction organique.
Le monde végétal
On se laisse également charmer par ses Flowers. Elle les peint d’abord de façon réaliste avant de se tourner vers une approche plus personnelle et originale, les soumettant au « gros plan » sous l’influence du « blow up » (agrandissement) pratiqué par une génération de photographes. Son art se développe, traitant « essentiellement de sentiments féminins ». Elle démentira toujours l’interprétation « érotique » que la critique livre de ses fleurs.
Réservation souhaitable pour éviter la foule nombreuse des visiteurs. https://www.centrepompidou.fr/